Il y a de moins en moins de chrétiens en Suisse, non seulement dans leur proportion par rapport au gens "sans confession" ou aux adeptes d'autres religions, mais aussi en valeur absolue. Toutes les tendances chrétiennes sont touchées. C'est un fait. Chez certaines personnes plutôt hostiles aux religions, cette réalité suscite un contentement abondamment relayé par les médias. Dans les Églises, elle provoque une agitation qui touche parfois à la panique. Pourtant adversaires et sympathisants se retrouvent pour en attribuer la faute aux Églises et à leur personnel: leur message serait inadapté, leur pratique dépassée.