En matière de vie privée, de religion ou d'actualité, nous n'aimons pas l'idée d'un intermédiaire, d'un guetteur qui nous dirait ce qu'il faut faire ou pas faire, croire ou ne pas croire, penser ou ne pas penser. Or en même temps, nous sommes de friands consommateurs d'avis d'experts, pourvu que ces spécialistes aient l'air de se baser sur la science, et qu'ils donnent l'impression de penser de manière indépendante. Les prophètes-guetteurs d'aujourd'hui sont les journalistes, qui font profession de nous avertir et de nous informer. Sauf que cette profession est un commerce et qu'il s'agit d'abord de vendre! Mais qu'en est-il aujourd'hui de la responsabilité du guetteur?
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Message inspiré de
- Ezéchiel 33,1-9 ("Je t'ai établi comme guetteur")
- Luc 12,35-49 ("Heureux ces serviteurs que le maître à son arrivée trouvera en train de veiller")
donné lors d'un culte le 11 août 2013 à l'église française de Berne.
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